Els canvis a la xarxa

Google posa en marxa el seu propi servei de DNS

Google a lancé son navigateur Chrome en septembre 2008

INTERNET - Comme OpenDNS, cela permet un surf en théorie plus rapide et plus fiable. Et pourrait donner un peu plus d'emprise à Google sur le web...



«DNS». Pour beaucoup, il ne s'agit que d'un sigle obscure. Mais sans le savoir, vous l'utilisez des centaines de fois par jour quand vous surfez.. «DNS», c'est pour «domain name system» (système de nom de domaine en VF). Pour faire simple, c'est un peu comme un annuaire téléphonique: le service associe une adresse Internet (un nom de domaine très exactement) comme www.20minutes.fr à son adresse IP (par exemple 62.210.126.65), qui identifie une machine sur un réseau.

Comme se souvenir d'une suite de quatre chiffres compris entre 0 et 255 n'est pas aisé, ce système a été mis en place. Pour 99,99% des mortels, c'est le fournisseur d'accès à Internet qui s'occupe de la correspondance entre le nom de domaine et l'adresse IP. Pour cela, il utilise des serveurs/annuaires mis à jour avec les informations fournies par des administrateurs comme l'AFNIC pour les .fr ou l'ICANN pour les .com).

Google se substitue au FAI pour cette tâche

C'est donc là que Google étend son service aujourd'hui en présentant Google Public DNS. Selon l'entreprise, il s'agit de rendre le web «plus rapide, plus sûr et plus solide». Concrètement, au lieu de laisser le FAI se charger (parfois lentement) de la tâche, l'internaute peut configurer sa connexion pour utiliser un annuaire Google à la place (voir l'encadré ci-dessous pour les réglages).

Google n'est pas le premier à proposer un tel service gratuitement. L'entreprise OpenDNS le fait depuis quatre ans et a séduit plus de 20 millions de geeks dans le monde. Constate-on une nette différence en surfant? Cela dépend beaucoup de la qualité de son FAI –certains investissent plus que d'autres dans des serveurs DNS. La partie affectée est la rapidité avec laquelle un site est trouvé: après il reste toujours la page à charger.

Contrairement à OpensDNS, Google ne propose pas de redirection automatique (en cas de faute de frappe comme www.google.cmo, OpenDNS redirige vers le bon site) ni de protection contre le phishing. Mais en contrepartie chez Google, il n'y a pas de publicité affichée en cas d'adresse non trouvée.

Un pas de plus vers le Google web?

En novembre, Google avait déjà expliqué travailler pour accélérer le web en modifiant le protocole HTTP avec SPDY. En s'aventurant sur le terrain des services DNS, Google met un peu plus son nez dans la colonne vertébrale du net.

Sur le papier, Google Open DNS pourrait permettre à Google de violer la «net neutralité» (par exemple en ralentissant ou en bloquant des concurrents). Mais si Google s'aventurait sur ce terrain, il signerait son arrêt de mort. Il ne s'agit pas pour autant d'un mouvement purement altruiste: un web plus rapide et plus efficace = plus d'internautes = plus d'utilisateurs de Google = plus de revenus publicitaires. Reste que Google a ici la possibilité d'en savoir plus sur les habitudes des internautes.

Face à l'autre grande inquiétude –sur les questions de vie privée– Google explique qu'avec son nouveau service, il ne conserve que «de 24 à 48 heures» les adresses IP personnelles dans des logs temporaires «pour des raisons de sécurité» et qu'aucune information «n'est utilisée ou corrélée avec d'autres services Google comme la recherche ou la publicité». Sinon il reste toujours une ultime solution: se passer de Google.
Philippe Berry
 Comment configurer sa connexion
Par défaut, l'adresse des serveurs DNS est affectée automatiquement. Il suffit de la changer par celle des serveurs Google, à savoir 8.8.8.8 et 8.8.4.4. Google propose un guide ici pour les principaux systèmes d'exploitation. Si comme 90% des internautes, vous êtes sous Windows:

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