La criminalitat informàtica aumenta

Sursaut sensible de la cybercriminalité en 2009 selon Symantec

S'il est toujours délicat de prendre au pied de la lettre une étude sur les risques liés à internet établie par un fournisseur de solutions de sécurité pour internet, le rapport annuel "Global Internet Security Threat Report" publié mardi 20 avril par Symantec, numéro un mondial de la sécurité, mérite l'attention. Ne serait-ce que parce qu'il attire l'attention sur les menaces les mieux identifiées sur le web et dont il faut absolument se protéger.

Outre les armes traditionnelles utilisées par les pirates (spam, phishing), le rapport révèle que de plus en plus d'attaques trouvent leur source dans les réseaux sociaux. Les pirates exploitent les réseaux sociaux pour renforcer leurs attaques. Les informations disponibles sur les pages des membres de ces réseaux leur permettent de lancer des attaques spécifiques, notamment sur des employés clés au sein des entreprises visées.

Autre tendance nette, la disponibilité de "kits d'attaque" qui permettent aux pirates d'infiltrer plus facilement des ordinateurs et d'accéder à des informations et à des données privées. Symantec cite en exemple le programme Zeus, qui, pour 700 dollars, permet d'automatiser le processus de création de logiciels malveillants capables de pirater des ordinateurs tout en échappant aux programmes de sécurité.

"Les pirates informatiques sont passés des simples escroqueries à des campagnes d'espionnage extrêmement sophistiquées visant quelques-unes des plus grandes entreprises mondiales et des entités gouvernementales", explique Stephen Trilling, vice-président du département Security Technology and Response de Symantec.

Selon Symantec, le nombre de menaces sur la Toile (programmes malveillants, spam, virus, etc.) a grimpé de 71% l'an dernier par rapport à 2008. Symantec base son rapport sur les données générées par 133 millions de systèmes connectés à internet et 240 000 capteurs de réseau installés dans 200 pays. Les chiffres donnent le tournis. L'éditeur indique avoir identifié 240 millions de nouveaux programmes malveillants distincts en 2009, soit deux fois plus qu'en 2008. La société a dû éditer 2,9 millions de nouvelles signatures antivirus, un chiffre en hausse de 71% sur un an.

Les Etats-Unis concentrent 19% de l'activité malveillante sur internet, et pointent en tête devant la Chine (8%) et le Brésil (6%), qui gagnent deux places. Suivent l'Allemagne, l'Inde, le Royaume-Uni, la Russie, la Pologne, l'Italie et l'Espagne. La France, classée huitième en 2008, sort du Top 10 et occupe la 13ème place.

L'éditeur en appelle aux plus hautes autorités face à l'ampleur de la tâche. "La portée de ces attaques et le fait qu'elles viennent des quatre coins du monde donnent une dimension internationale à ce problème, qui demande la coopération à la fois du secteur privé et des gouvernements mondiaux".

Agence Relaxnews & http://securite.reseaux-telecoms.net

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